Soutenir 18 projets pour exercer un impact à l’échelle mondiale

En renonçant volontairement aux diverses utilisations possibles du bois, l’exploitation forestière est optimisée pour le climat dans cette zone forestière de la région de Prättigau et Davos, éliminant ainsi le CO_₂ de façon permanente. Les propriétaires de forêts s’engagent également à investir les recettes tirées de la vente des contributions à la protection du climat dans les forêts en faveur d’une forêt plus résiliente, de la promotion de la biodiversité et de mesures de sensibilisation.

Ce projet de protection climatique est mis en œuvre à Vichada, dans la région de l’Orénoque en Colombie, et soutient la reforestation des terres dégradées. Il vise à créer des forêts aussi naturelles que possible, à planter des feuillus de haute qualité et ainsi séquestrer du carbone. Dans le même temps, les zones fragiles et dégradées seront stabilisées et restaurées de façon viable sur les plans économique, social et écologique. Historiquement, Vichada était utilisé de manière intensive pour le pâturage du bétail et régulièrement dévasté par des incendies, ce qui a conduit à la transformation du paysage en savane avec des sols gravement dégradés.

Ce projet pionnier implique des nomades mongoliens des montagnes et des steppes, héritiers d’une biodiversité considérable à l’échelle mondiale. L’objectif est de permettre la restauration de l’écosystème et l’absorption du CO_₂ des pâturages, qui subissent une dégradation typique. Le surpâturage, cause principale de la dégradation, trouvera une solution via l’amélioration des pratiques de gestion des terres et du pastoralisme, en protégeant les grandes espèces sauvages et leurs habitats, et en générant des sources de revenus alternatifs.

Le biochar se distingue comme l’une des solutions les plus évolutives pour éliminer définitivement le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Ce projet est mis en œuvre sur la côte Est des États-Unis et utilise des déchets municipaux de jardinage et de foresterie, transformés en biochar à l’issue d’un processus de pyrolyse. Lors de la pyrolyse, la biomasse est chauffée dans un environnement sans oxygène, ce qui permet de produire une substance ressemblant à du charbon de bois, qui séquestre le contenu en carbone de la biomasse pendant des siècles. Le gaz synthétique généré par ce processus est exploité pour réchauffer de manière durable le système de pyrolyse. Le biochar ainsi produit sert à la fois de puits de carbone à long terme et de substrat écologique, enrichissant la qualité du sol, augmentant les rendements des cultures et favorisant la capacité de rétention en eau des sols.
 

Le projet de biochar de Varaha transforme une menace écologique en solution climatique : l’objectif de cette action menée en Inde consiste à convertir le prosopis juliflora invasif en biochar. Ce processus séquestre le CO₂ dans le sol pendant plus de 1 000 ans, améliore la santé du sol, retient l’eau et augmente le rendement des cultures. Le projet, qui offre des opportunités de formation et crée de l’emploi, soutient les communautés locales, et en particulier les femmes. Il permet en outre la restauration de prairies tout en soutenant la biodiversité.
 

La lande de « Märchenwiese » dans le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale est en train d’être restaurée dans le cadre de ce projet de protection climatique. À long terme, la réhumidification pourrait aider la végétation typique de la lande à se rétablir. Cela permettra de séquestrer efficacement le CO_₂ et de créer un habitat précieux pour de nombreuses espèces menacées.
 

Pour réduire les émissions de CO_₂ et lutter contre la déforestation rapide à Madagascar, myclimate soutient la fabrication et la distribution de fours efficaces et de fours solaires, respectueux de l’environnement. Ce projet est unique, car il sensibilise les enfants scolarisés à la protection de l’environnement et à la cuisine respectueuse du climat, et prévoit la reforestation de deux arbres par cuisinière vendue.
 

En Ouganda, la majorité de la population n’a pas accès à des installations de cuisine propres. En conséquence, de nombreuses personnes cuisinent sur des feux de bois ouverts en utilisant du bois qu’elles ont collecté, ce qui nuit à la fois à l’environnement et à la santé humaine. La pollution domestique qui en résulte représente un risque majeur pour la santé, en particulier pour les femmes et les enfants, et la rareté du bois pour le combustible conduit à la déforestation. Ce projet de protection climatique fournit des cuisinières à biomasse écoénergétiques aux communautés à travers tout le pays. Ces nouvelles cuisinières améliorées utilisent considérablement moins de bois de chauffage, réduisant ainsi la pollution de l’air et la dégradation de l’environnement, tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre.
 

Le but principal de ce projet de protection climatique est de fournir des systèmes de purification de l’eau aux ménages défavorisés et à des institutions comme les écoles en Ouganda. En réduisant l’utilisation de bois de chauffage et de charbon de bois non renouvelable, ce projet permettra une diminution des émissions de CO_₂ et une amélioration des conditions de vie et de la santé de milliers de personnes.
 

Ce projet de protection climatique remplace les cuisinières inefficaces utilisées par la majorité de la population nigériane par des réchauds à haute efficacité. Le projet vise à réduire les émissions de dioxyde de carbone, à améliorer la santé et à réduire la déforestation.
 

Ce projet de protection climatique porte sur l’installation et l’entretien de réchauds domestiques améliorés dans des zones reculées des monts Garo, en Inde. Les réchauds ont une combustion améliorée, réduisant ainsi la consommation de bois pour la cuisson, les émissions de carbone, la pollution de l’air intérieur et la déforestation.
 

L’accès limité à l’eau potable via des canalisations au Nigeria (11,7 %) et au Kenya (36,8 %) oblige de nombreux foyers à faire bouillir leur eau, ce qui entraîne des émissions de CO_₂ et de la pollution intérieure provenant des feux de bois ouverts. Ce projet a permis l’installation de systèmes de purification de l’eau dans 40 000 écoles, fournissant ainsi de l’eau potable propre à 16 millions d’enfants et d’enseignants. La nécessité de faire bouillir l’eau sur des feux ouverts est ainsi éliminée, évitant les émissions de CO_₂. 
 

Dans la campagne de Siaya, au Kenya, la cuisine à feu ouvert entraîne une grande consommation de bois. Grâce à des groupes d’épargne et de prêt communautaires (EPC), les populations peuvent s’acheter des cuisinières efficientes, réduisant ainsi l’utilisation de bois de chauffage et les émissions de dioxyde de carbone tout en préservant les forêts. En outre, les groupes d’EPC contribuent à améliorer la situation financière et sociale des femmes. Ce projet soutient cinq objectifs de développement durable, améliore la qualité de l’air, entraîne des économies de temps et d’argent et profite à plus de 580 000 personnes.
 

Dans la campagne cambodgienne, les gens cuisinent traditionnellement au feu de bois. Conséquences : maladies respiratoires, déforestation et émissions de gaz à effet de serre. Ce programme permet aux familles d’acheter de petites centrales de biogaz : les forêts sont préservées et la qualité de vie de la population s’améliore.
 

CarbonCure développe une technologie de capture du carbone pour l’industrie du béton, offrant une élimination et une réduction du carbone permanentes, vérifiables et évolutives pour cette industrie, un secteur difficile à décarboner et responsable d’environ 7 % des émissions mondiales de CO_₂. La technologie de CarbonCure injecte le CO_₂ capturé dans le béton, où il est transformé chimiquement en un minéral qui élimine de façon permanente le carbone de l’atmosphère. En plus de stocker le carbone de manière permanente, ce processus renforce le béton et permet de réduire la consommation de ciment, l’élément le plus gourmand en carbone dans le béton.
 

Climate Austria est l’un des principaux fournisseurs de compensation carbone en Autriche, une question gérée par « Kommunalkredit Public Consulting » (KPC). La stratégie du portefeuille Climate Austria garantit un mélange équilibré, tant sur le plan régional que technologique, des mesures de protection climatique. Toutes ses activités font l’objet d’une évaluation externe régulière et bénéficient d’un soutien au niveau national par le Ministère fédéral autrichien de la Protection du climat. Climate Austria soutient des projets de haute qualité qui réduisent les émissions. La priorité est donnée aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique, aux bâtiments et aux processus de production.
 

Ce projet réduit les émissions de dioxyde de carbone en remplaçant la chaudière au gaz d’une usine de pâte et papier à Caieiras, au Brésil, par une chaudière à biomasse. Les déchets de biomasse acquièrent une nouvelle valeur, la cendre étant utilisée comme engrais pour la première fois. Le projet permet de produire 793 GWh d’énergie thermique, évite la consommation de 87,5 millions de m³ de gaz naturel, crée 29 emplois et soutient cinq objectifs de développement durable.
 

La vallée du Zwarte Beek, située en Flandre, en Belgique, abrite la plus grande tourbière de la région, essentielle à la biodiversité et au climat. Après des décennies de drainage, qui avaient entraîné des émissions de dioxyde de carbone, elle a retrouvé sa fonction de puits de carbone. Ce projet restaure 100 hectares en réhumidifiant les tourbières, améliorant l’habitat et réduisant les émissions. Certifié MoorFutures, ce projet permettra d’éliminer 2 500 tonnes de CO₂ sur une période de 50 ans.